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Ce satsang est destiné aux pratiquants. Il est publié pour tous, chercheurs, aspirants et pratiquants considérant que la jeunesse peut intéresser tout le monde. Certaines choses de ce satsang seront pour vous, qui n'avez pas reçu la Révélation, vous pouvez toujours poser vos questions sur la page de contact du blog, il y sera répondu.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, un enfant et le père.
beaucoup de sages l'ont dit; pour aller au père il faut être un enfant

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Un pratiquant assidu de La Voie est toujours un enfant parce qu'il est soumis à son Père. C'est ça qui fait qu'un pratiquant assidu reste un enfant. « Venez à moi comme un enfant... », quand vous lâchez prise, que vous êtes dans le non-agir, faisant confiance à la Grâce, en Sa Guidance, vous êtes comme un enfant sous la responsabilité de ses éducateurs. Vous faites ce que vous avez à faire, la part qui vous appartient, les éducateurs ne vont pas vous brosser les dents, ni manger, jouer, étudier à votre place. Vous faites ce que vous avez à faire, mais votre existence est dans le flot de Sa Grâce.

 

 

Vous êtes des enfants et un enfant ne vieillit pas, il grandit. À partir d'un moment l'enfant devient un adulte, ce passage se fait à travers un rite initiatique. Avant, vous aviez en France le service militaire, d'autres doivent tuer un lion après être resté isolés, à chacun son rite.

 

 

L'âme que vous êtes ne vit pas seulement cette existence où vous êtes en ce moment, elle grandit à travers ses différentes incarnations, chaque étape se fait à travers un rite de passage et ce rite de passage c'est la désincarnation. Vous êtes comme un enfant sous le regard de son Père. En attendant le prochain rite de passage, vous avez à assumer votre dharma (devoir sacré) en pleine conscience.

 

 

Quand vous avez la conviction que tout repose sur vos épaules, que vous êtes responsable de votre destinée, vous n'êtes pas dans le non-agir, vous n'êtes plus des enfants. Si vous ne venez pas au Royaume comme des petits enfants, vous n'y entrerez pas ! (Marc 10, 13-16).

 

 

La société des hommes prône la responsabilité, la maturité, la fortitude et vous êtes perdu avec cet apparent paradoxe du non-agir, du service, d'être comme un enfant alors que vous êtes socialement un adulte et, parfois même, un parent. Mais plus vous allez profond dans la conscience et moins ce paradoxe apparent ne vous paraît paradoxal.

 

 

 

Un pratiquant ne vieillit pas,

il mûrit

 

 

 

Quand vous vivez votre vie de pratiquant, avec cette constante attention à Lui plaire, cet émerveillement que donne la conscience de Sa Grâce, de Sa permanence, vous ne devenez jamais vieux, vous restez un enfant. L'âge est un concept. Quand vous fermez les yeux et que vous vous en remettez au Saint-Nom, vous n'avez pas d'âge. Le Saint-Nom ne change ni ne vieillit.

 

 

Quand je méditais en 1975, en Inde, ou en 1980 à Paris ou dans le Beaujolais, comme dans la forêt des landes, je trouvais une paix qui donnait sa lumière à mon existence et cette béatitude, cette lumière sont toujours là, aujourd'hui. Elles n'ont pas changé, elles ne changeront pas à l'avenir.

 

 

C'est certainement la même chose pour vous. L'essentiel ne change pas, ce qui change, c'est l'anecdotique, les gens, les paysages, les lieux, les événements, les ennuis, etc. Ce sont comme des feuilles qui sèchent et tombent, remplacées par d'autres feuilles ; l'important est que les racines soient bien plantées dans une bonne terre. L'essentiel est "inchangeant", toujours là, en vous, disponible.

 

 

La relation à L'Un est un dialogue. Si vous n'êtes pas au rendez-vous le dialogue est impossible. Avec le libre-arbitre, L'Un ne viendra pas vous relancer : c'est à vous de faire le premier pas. Pourtant, il vous relance, en vérité, il vous relance à chaque inspiration, il vous relance à chaque expiration.

 

 

La Grâce est tout le temps-là partout, en vous et hors de vous. Si vous avez le regard pour la voir, vous la voyez, sinon fermez les yeux et méditez. Ce qui occulte votre regard est votre vanité. N'écoutez pas le faux-ego ! Vous pouvez être encore vexé, parfois, même en tant que pratiquant... il m'arrive de l'être aussi. La différence, c'est que je sais qui est vexé, en moi, et que je n'accorde aucune importance à ce "feeling", je ne l'écoute pas, je n'en tiens pas compte. Faites ainsi.

 

 

« Le faux-ego impose à l'âme le poids des sens

qu'il garde tournés au-dehors »

 

Bhaktimàrga 1-2-33

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #enfant, #yogaoriginel, #lavoie, #spiritualité, #méditation, #bonheur
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